Association FIT une femme un toit

FIT une femme un toit

Une association féministe engagée contre les violences faites aux femmes 

Un centre d’hébergement et un lieu d’accueil et d’orientation pour jeunes femmes victimes de violences

 

 

Quelques mots de notre histoire

Cécile Duflot, Ministre de l’égalité des territoires et du logement – Séverine Lemière, Présidente de l'association FIT – François Hollande, Président de la République (2012-2017) – Marie Cervetti, ancienne directrice du CHRS – Le 25 novembre 2012.

Dès sa création, en 1969, l’Association pose les principes qui la fondent : l’accueil et l’accompagnement, dans les principes de la laïcité, des jeunes femmes de 18 à 25 ans, isolées et précaires. Pour ce faire, elle s’organise avec des salarié-es capables d’assurer des missions de suivi social et d’actions collectives et ouvre un foyer de jeunes travailleuses, venant de province, de Paris ou de l’étranger. Le nom FIT vient ainsi de «foyer international des jeunes travailleuses ». Dès le départ, l’Association s’est spécialisée dans l’accompagnement des plus jeunes femmes, souvent délaissées des autres dispositifs d’accueil et des minimas sociaux.

La crise économique entraîne la paupérisation des jeunes femmes non qualifiées et à la fin des années 1990, l’Association développe différents programmes d’accueil et obtient par la suite un agrément pour ouvrir un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) de 60 places. L’Association ferme alors son activité de foyer de jeunes travailleuses.

Progressivement, et en partant du vécu des jeunes femmes hébergées, l’Association prend conscience que la majorité d’entre elles ont connu des situations de violences sexistes et sexuelles. Nous systématisons alors notre questionnement sur les violences vécues et décidons de nous spécialiser dans l’accompagnement des jeunes femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, en grande situation de précarité, sans enfant avec elles.

Qui sommes-nous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, l’association FIT une femme un toit est spécialisée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et l’accompagnement des très jeunes femmes victimes de ces violences. 

L’association FIT une femme un toi gère trois établissements :

  • D’abord, et historiquement, un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) pouvant accueillir 60 jeunes femmes, soit une centaine de résidentes par an. Toutes les résidentes ont pour points communs d’avoir entre 18 et 25 ans, de vivre sans enfant avec elles, d’être victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, et d'être en situation de précarité.
  • Depuis 2019, un Lieu d'Accueil et d'Orientation (LAO) situé à Bagnolet à destination de très jeunes femmes (15-25 ans) victimes de violences sexistes et sexuelles, et venant des 19ème et 20ème arrondissements de Paris et du département de la Seine-Saint-Denis. 
  • Depuis 2020, un Centre d’Hébergement d’Urgence (CHU) pouvant accueillir 12 jeunes femmes victimes de violences sexistes et sexuelles pour une mise en sécurité d’urgence. 

Parallèlement à la gestion de ces établissements, l’association FIT une femme un toit a su développer une expertise sur l’accompagnement des femmes victimes de violences qu’elle transforme en actions de sensibilisation et de formation de tous types d’acteurs et d’actrices (travail social, entreprises, associations, collectivités territoriales, etc.).

Notre engagement

Un engagement féministe 

Le fondement de l’association FIT une femme un toit est de permettre la liberté d’être et d’agir des femmes. Pour cela, l’Association articule l’expertise de la gestion d’établissements sociaux et l’engagement féministe pour l’émancipation et la liberté des femmes. Notre engagement féministe est aussi un engagement social de lutte contre la précarité et la pauvreté des femmes.

Au quotidien, les jeunes femmes sont accompagnées vers leur émancipation. Ce chemin, pouvant être long et difficile, passe à la fois par la déconstruction des mécanismes des violences subies et par un accompagnement social global : accès aux droits, à la santé, à la formation et l’emploi, accès au logement, mais aussi à la culture et au sport. L’accompagnement est individuel, à partir du projet personnel de la jeune femme, et collectif par des ateliers et activités.

A partir de son expertise de terrain, l’association s’engage à participer et solliciter le débat public pour l’égalité entre femmes et hommes et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et à alerter les institutions et acteurs et actrices des politiques publiques. Elle développe une expertise féministe de l’accompagnement global et de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Dès 2000, l’enquête nationale ENVEFF montre que les jeunes femmes sont les premières victimes de violences sexistes et sexuelles. En 2018, l’enquête VIRAGE confirme ce résultat. L’observatoire régional des violences envers les femmes rappelle que malgré qu'elles soient les premières victimes de violences, elles sollicitent très peu les services spécialisés.

Grâce à notre expertise, nous constatons le caractère protéiforme et cumulatif des violences faites aux femmes, les violences se cumulent dans un continuum des violences dès le plus jeune âge. Il est observé aussi un phénomène de prostitution croissant chez les jeunes femmes notamment mineures.

Les jeunes femmes que nous accompagnons et notamment celles que nous hébergeons cumulent également des difficultés économiques et sociales. Nombreuses sont celles ayant un niveau scolaire faible et interrompu du fait des violences subies, beaucoup sont sans emploi et connaissent une réelle pauvreté, l’accès aux minimas sociaux étant très limité pour les jeunes de moins de 25 ans. Certaines ont connu des parcours d’errance, arrivent avec des dettes, sont très isolées et en rupture sociale et familiale. Nombreuses sont celles ayant été accompagnées par l’Aide Sociale à l’Enfance. 

Un engagement contre les violences sexistes et sexuelles

 Par femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, il est entendu toutes les formes de violences faites aux femmes du seul fait de leur genre :

  • Violences sexistes
  • Violences au sein du couple ou de la famille
  • Mariage forcé
  • Mutilations sexuelles féminines
  • Viol et autres violences sexuelles
  • Violences au travail, à l’école ou à l’université
  • Cyberharcèlement
  • Prostitution et traite à des fins d’exploitation sexuelle
  • Lesbophobie, biphobie et/ou transphobie
  • Esclavage moderne, traite autre qu’exploitations sexuelles

Nos statuts

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